La morale, une denrée devenue rare en Afrique…

L’Africain sinon le black a perdu ses origines. A l’aube des temps ancestraux, l’Africain était un être qui respectait le plus. Sa coutume était sa constitution et elle lui montrait ses devoirs et ses droits. Par exemple, le sang humain étant sacré ; il était donc interdit de couler celui de son prochain, donc de son semblable. Tout contrevenant s’exposait à l’ostracisme. Mais avec l’avènement des religions importées, à savoir le christianisme, l’islam, etc…l’homme noir a fini par oublier son passé et la noblesse de son art, sa tradition et sa coutume pour se croire plus blan que le blanc. Aujourd’hui, il est devenu amoureux du sang. Lorsqu’un être est assassiné, il se trouve toujours un camp pour le soutenir. Et pourtant ces nouvelles religions prônent la tolérance, la préservation de la vie humaine et le respect de la dignité humaine. Dans les pays européens, lorsqu’un parti gagne les élections, tous les citoyens y compris ceux qui ont perdu se mettent au travail. Chez nous ici, lorsqu’on est perdant on cherche la cour de Belzebuth pour demander la potion magique qui peut anéantir le pouvoir du gagnant. Dans le cas où on gagne le pouvoir on décide de régler les comptes. D’abord on accuse les anciens dirigeants de gabegie, parfois sans aucune preuve. Lorsqu’on réalise un pont, on le fait passer pour généreux avec l’argent du contribuable. L’œuvre est présentée comme quelque chose qui dépasse l’entendement humain donc une œuvre d’un prophète. L’heureux élu, avec cette rhétorique, oublie le contenu de son contrat d’avec les électeurs. Et patatras, aux prochaines élections, il coule……A DEMAIN.